REDUIRE SIMPLEMENT LA DETTE DES PIGS
Une solution pour réduire les dettes des PIGS en atténuant les plans de rigueur.
Lorsque les taux des obligations émises par un Etat ou une entreprise augmentent soit du fait d'un mouvement général du marché soit du fait de l'augmentation de la prime de risque sur l'émetteur, la valeur de l'ensemble des titres déjà émis baisse. C'est un phénomène bien connu.
Evidemment les émetteurs concernés ont alors intérêt si leur trésorerie le leur permet à racheter les titres en circulation au dessous de leur valeur faciale.Mais ils ne peuvent pas emprunter sur le marché pour racheter ces titres car le taux des nouvelles émissions plus élevé annulerait tout bénéfice à l'opération!
Pour les Etats de la zone euro il suffirait que la BCE prête à la Grèce ou à l'Irlande par exemple à 1% (comme elle le fait aux banques privées!) pour que ces pays puissent racheter leurs dettes obligataires décotées sur les marchés.... Même les allemands seraient d'accord puisque ces nouvelles dettes contractées auprès de la BCE seraient strictement affectées au remboursements des dettes précédentes et à un prix inférieur à leur valeur faciale...réduisant ainsi et l'endettement et le coût en intérets pour ces pays!
Bien évidemment si tous les titres cotés étaient rachetés de cette façon, la prime de risque se réduirait et à ce moment là.....il n'y aurait plus de problèmes aigus de refinancement par le marché. CQFD.
Et les investisseurs qui avaient souscrit aux émissions de ces pays pour bénéficier des taux plus élevés (vous savez l'assurance vie en euros qui rapporte plus que celle du voisin..) ne feraient que des pertes marginales : en affinant, la BCE pourrait alimenter pour ce faire les Etats concernés que pour des achats de dettes décotés de 20% par exemple!
Pas de création monétaire, réduction de la dette des Etats nécessiteux, légères pertes assumées par ceux qui ont souscrit initialement pour profiter de la prime de risque tout celà n'empêchant pas la BCE d'exiger de ces pays une meilleure gestion de leur finances publiques mais d'une manière plus acceptable pour leurs populations et pour la croissance.